Marquer les esprits, marquer son esprit, des corps sur du papier, un temps
suspendu arraché à l’histoire. Un temps particulier dans nos vies,
mises en suspens l’espace de quelques mois, quelques clichés, un par jour.
Deux corps dans un même espace, une temporalité rythmée par la photo,
arrêt sur image en attendant que la vie reprenne son cours.
Entre le journal de bord qui permet de maintenir le cap, qui laisse s’égrainer les
jours et le journal intime, une épopée érotique dans la liberté d’un foyer clos.
Journal de bord de 47 autoportraits pris lors du second confinement du
vendredi 30 octobre au lundi 14 décembre 2020.

Texte de Ludivine Felden